Article sur notre intervention dans Connexion, le journal des collaborateurs de la direction industrie et supply chain du Groupe Rocher Operations
En soi, ce n’est pas nouveau, mais c’était réservé à de grosses structures souvent dans le cadre d’un contrat de travail. Aujourd’hui, il s’agit d’un besoin qui s’exprime fortement dans toutes les entreprises, y compris petites et moyennes, et qui peut facilement se concrétiser.
L’intervention réalisée par CO-RÉSO, le service social du travail, constitue un exemple que l’on peut citer.
Pour engager cette démarche, on peut bien sûr s’appuyer sur des préoccupations de bien-être au travail exprimant le volet social du développement durable. C’est déjà un réel intérêt car c’est d’évidence une nécessité et d’ailleurs une obligation réglementaire pour l’employeur. Il doit veiller à la santé physique et mentale des salariés, comme les risques psycho-sociaux, notamment à travers le document unique.
Mais au-delà des normes, c’est un véritable enjeu d’efficacité pour l’entreprise que de donner au salarié la possibilité de se sentir bien au travail. Quand il apporte ses difficultés personnelles et en ajoute d’autres au travail, il perd en efficacité tout en compromettant sa santé. En tant que professionnelle, l’assistante sociale peut apporter des réponses adaptées. Elle contribue de la sorte à restaurer une qualité de vie au travail parfois altérée pour laquelle l’employeur n’a pas forcement disponibilité, compétence et prise.
Et puis, l’intervention d’une assistante sociale sous forme d’une prestation de service offre une souplesse évidente d’organisation. Il est possible de calibrer la prestation, qui a naturellement un impact financier, aux besoins de l’entreprise pour la considérer pleinement comme un investissement. Il en résulte une relation de partenariat qui renforce l’indépendance de l’assistante sociale.
Côté salarié, les rencontres avec l’assistante sociale s’effectuent à l’initiative du salarié, par téléphone ou par rendez-vous. Un bureau offrant toute garantie de confidentialité est mis à disposition des parties. Les échanges se déroulent sur le temps de travail à partir d’un planning organisé par l’assistante sociale durant sa permanence préalablement annoncée et rappelée par l’employeur. Cela facilite le suivi indispensable à la mise en place de solutions pérennes.
Pour l’employeur, cela suppose des échanges réguliers et ouverts avec l’assistante sociale dans le respect du secret professionnel sans entrer dans les situations individuelles des salariés. Cela vise à attirer l’attention ou à alerter afin de mettre en évidence des typologies de difficultés. Un bilan annuel complète le dispositif en apportant une synthèse appréciable et exploitable de l’état des lieux.
En ce sens, cette nouvelle approche qui fait appel à une assistante sociale apporte une complémentarité pertinente et appréciable aux actions engagées par l’employeur pour prévenir les risques professionnels avec l’objectif de concilier bien-être au travail et efficacité de l’entreprise.
Jean-Marc GRABOWSKI
Directeur Départemental du Morbihan de l'URSSAF Bretagne
Article sur notre intervention dans Connexion, le journal des collaborateurs de la direction industrie et supply chain du Groupe Rocher Operations
Le 19 juillet dernier c’est tenu à CO-RÉSO une formation dans laquelle ont été abordés les principes juridiques et les conséquences pratiques de la loi du 2 aout 2021.